Nicolae G. Socolescu

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Nicolae Gheorghe Socolescu
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Niculae Gheorghe Socol
Activité
Famille
Enfants
Toma N. Socolescu
Ion N. Socolescu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Toma T. Socolescu (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement

Nicolae G. Socolescu (né Niculae Gheorghe Socol) est un architecte néo-classique et baroque roumain.

Originaire de Transylvanie[e 1], en Autriche-Hongrie[1], natif du village de Berivoiul-Mare (ro)[b 1],[c 1], dans le pays de Făgăraș, il s'établit en Valachie (Roumanie) à Ploiești, ainsi que ses quatre frères, tous constructeurs, vers 1840-1846[a 1],[d 1]. Il fait ses études d'Architecture à Vienne[a 2],[d 2]. C'est en 1846 qu'il commence sa carrière d'architecte maître d’œuvre[a 1],[d 1]. Après avoir quitté l'Empire Austro-hongrois pour la Roumanie, dès son arrivée à Ploiești, il change son nom pour Nicolae G. Socolescu[a 3],[d 3]. Il est l'un des principaux architecte bâtisseur du comté de Prahova au milieu du XIXe siècle. Il meurt en 1872[2] et est enterré dans la cour de l'église Sfântul Spiridon, à Ploiești[a 4],[d 4].

Généalogie[modifier | modifier le code]

La famille Socol de Berivoiul-Mare (ro), anciennement partie du territoire de Făgăraș ou Pays de Făgăraș est une branche de la famille Socol de Munténie (Muntenia), qui a ses racines dans le județ de Dâmbovița. Un 'Socol', grand boyard et gendre de Michel Ier le Brave (1557-1601), avait deux fondations religieuses dans le județ de Dâmbovița, encore existantes, celles de Cornești et Răzvadu de Sus (ro). Il fit construire leurs églises (ainsi qu'une autre église dans la banlieue de Târgoviște). Ce boyard fut marié à Marula, fille de Tudora din Popești, sœur du Prince Antonie-Vodă. Marula fut reconnue par Mihai Viteazul comme sa fille illégitime, issue d'une liaison extra-maritale avec Tudora. Marula est enterrée dans l'église de Răzvadu de Sus, où, sur une dalle de pierre richement sculptée[3], son nom peut être lu.

Nicolae Iorga, le grand historien roumain et ami de son petit-fils Toma T. Socolescu, a trouvé des ancêtres Socol parmi les fondateurs de la Ville de Făgăraș au XIIe siècle[b 2]. Vers 1846, cinq frères Socol viennent en Munténie, depuis Berivoiul-Mare[b 3], dans le territoire de Făgăraș.

« Cinq frères ont traversé les montagnes, tous bâtisseurs, venant de la région de Făgăraș, un village au pied des montagnes, Berivoiul mare, où aujourd'hui encore le nom de Socol est répandu, et où l'on dit qu'un de leurs ancêtres serait venu de Munténie, à savoir de la région de Târgoviste, qui est le foyer de la famille Socol, étant jusqu'à aujourd'hui, près de Târgovişte, Valea lui Socol, ainsi que leurs deux églises fondatrices, à Răzvadul de Sus et à Cornești[a 5],[d 5]. »

L'un de ces cinq frères est le maître architecte Nicolae Gh. Socol ou Nicolae G. Socolescu (?? - décédé en 1872). Il s'installa à Ploiești vers 1840-1845 et se nomma Socolescu. Marié avec Iona Săndulescu, issue de la banlieue Sfantu Spiridon, il eut une fille (décédée en bas âge) et quatre garçons[a 6],[d 6], d'entre lesquels deux grands architectes : Toma N. Socolescu et Ion N. Socolescu (ro).

l'historien, cartographe et géographe Dimitrie Papazoglu (ro) évoque, en 1891[e 2], la présence de boyards roumains du premier degré à Bucarest, descendants de Socol de Dâmbovița. Enfin Constantin Stan fait également référence, en 1928, à l'origine précise de Nicolae Gheorghe Socol :

« Au pied des Carpates, sur la rive droite du ruisseau du même nom, se trouve la commune de Berivoii-mari, l'un des plus anciens villages du foyer d'Olt. Les habitants sont composés de serfs et d'anciens boyards, et les familles de boyards roumains étaient : Socol, Boyer, Sinea et Răduleț, soldats ayant le privilège de garde-frontière. La famille G. Streza Socol a donné naissance à Nicolae Socol, un architecte diplômé de Vienne, qui a mis pied à terre dans la ville de Ploeşti, avec plusieurs de ses descendants vers le milieu du siècle dernier. Ioan N. Socolescu, architecte de Bucarest et Toma Socolescu[4], architecte de Ploeşti[e 3]. »

Œuvre architecturale[modifier | modifier le code]

L'époque à laquelle Socol s'installe en Valachie correspond à volonté politique et culturelle, très largement partagée dans le pays, de rapprochement de l'occident et d'éloignement de la culture orientale. Une véritable volonté d'assimilation des valeurs occidentales infuse toute la société roumaine. L'architecture en a évidemment été l'une des expressions les plus visibles. Ainsi, la demande de constructions de style néo-classique ou baroque, architectures en vogue en Europe occidentale, prend rapidement le dessus sur les autres[5]. À cela il faut ajouter le contexte très favorable d'une ville en plein essor économique et commercial (construction des premières usines et raffineries de pétrole)[e 4].
Appliquant les concepts et le style appris lors de ses études d’architecture viennoises, les œuvres de Socol sont néo-classiques et néogothiques mais aussi éclectiques[c 2]. Il est le premier architecte roumain installé à Ploiești, et ayant pratiqué 30 ans l'architecture dans la région dès 1840[a 7],[d 7]. La plupart des architectes exerçant en Roumanie à l’époque sont étrangers[e 5], souvent de Transylvanie, et peu atteignent le niveau des architectes étrangers amenés par les princes et souverains de l'époque[a 2],[d 2]. Il faut rappeler que la première formation en architecture dans le pays ne date que de 1864, par la création de la section d'Architecture au sein de l’École des Beaux-Arts, une section créée par l'architecte Alexandru Orăscu[a 8],[d 8]. L'architecte a répondu à une forte demande d'occidentalisation et aussi de transformation des auberges traditionnelles (hanul) en maison plus confortable avec étage, voire en hôtels haut de gamme. Il construit par ailleurs de nombreux magasins et boutiques des marchands de Ploiești. Il est aussi l'un des fondateurs et constructeur de l'église Sfântul Spiridon, dans le faubourg proche du centre de la ville, où il a vécu[d 9],[c 3].

Constructions à Ploiești[modifier | modifier le code]

  • La maison familiale située dans le faubourg de Ploiești dénommé Sfântul Spiridon[a 9],[c 3],[d 10], vers 1846. Elle est détruite lors de la construction des Halles Centrales (ro) dans les années 1930[b 4].
  • L’hôtel Europa, à l'origine boutiques au rez-de-chaussée et appartements d'habitation à l'étage[a 10],[c 3],[d 11], construit par les frères Radovici, personnages qui jouent un rôle politique de premier plan à l'époque : Alexandru G. Radovici, homme politique d'envergure nationale qui est élu député, sénateur, maire de Ploiești, mais aussi ministre de l'industrie et du commerce et vice-président de la chambre des députés avant 1914, pour finir Directeur de la Banque Centrale pendant la guerre[d 12],[6], et son frère le Dr. Ioan G. Radovici[d 13]. Rénové plus tard puis rehaussé d'un étage et mansardé par son petit-fils Toma T. Socolescu avant 1914, Il est très endommagé par les bombardements américains de 1944, mal reconstruit, puis finalement détruit dans les années 1960-70 par les communistes pour faire place au palais administratif[f 1].
  • L'hôtel Victoria, sur la strada Romană, qui demeure un temps propriété de Tane et Panait Tănescu[a 11],[d 14].
Hôtel Carol, vers 1926.
Hôtel Carol, vers 1926.
L'hôtel Victoria vers 1937.
L'hôtel Victoria vers 1937.
L'hôtel Europa dans les années 1930.
L'hôtel Europa dans les années 1930.
Les hôtels de Niculae Gh.Socol.
  • L'auberge d'Hagi Petre Buzilă ou Bujilă (hanul Hagi Petre Buzilă), en 1858, au croisement de la calea Câmpinii[7] et de la strada Romană[a 12],[d 15]. L'ancien Tribunal s'y installe en novembre 1860 en louant ses locaux[a 13],[d 16]. Elle est bombardée en 1944 puis détruite immédiatement après la guerre[f 2],[8].
  • L'auberge d'Hagi Niţă Pitiși ou Hagi Niţă Pittiș, en 1857, située près des halles[a 14],[d 17]. Elle est du même style que l'auberge Hagi Petre Buzilă[a 12],[d 15]. En 1937, Toma T. Socolescu fait un descriptif du maître de maison[a 15],[d 18] : « Originaire de Transylvanie, il était un grand marchand installé sur la strada Lipscani ; c'était un homme religieux, il fermait sa boutique pendant les offices religieux les dimanches et jours fériés, et il était très apprécié de ses concitoyens. Le bâtiment est encore conservé dans sa forme originale. »
    Le bâtiment est toujours intact en 1938. Endommagé par les bombardements de 1944, il est reconstruit dans un style complètement différent de celui d'origine (sans décorations et affublé d'un étage supérieur). Il finit par être démoli dans les années 1950, et remplacé par un bloc d'habitation communiste de sept étages, sans style[f 3].
  • Une grande maison de boyard pour le commissaire Panaiote Filitis[a 16],[d 19], située calea Câmpinii[7]. Maison qu'il restaure aussi plus tard pour le nouveau propriétaire : Dumitru D. Hariton, maire de Ploiești de mai 1892 à août 1894[a 2],[d 2]. La bâtisse a été démolie depuis.
  • Un magasin abritant plusieurs boutiques, situé à l'intersection de la calea Romană et la calea Câmpinii[7] pour Hagi Petre Buzilă, vers 1852[a 7],[d 7]. Son petit-fils Toma T. Socolescu décrit son architecture 70 ans plus tard dans son ouvrage 'L'architecture à Ploiești, étude historique' :
    « C'était l'un des édifices les plus réussis et les plus caractéristiques de ce style dit autrichien, mais qui avait le cachet de l'influence nord-italienne : un néo-gothique, à l'ornementation riche et fine, sous des corniches de même que dans les tympans des arcs, et qui aurait mérité d'être gardé, d'autant plus qu'il était encore très bien conservé »[a 7],[d 7].
    La moitié est détruite ultérieurement pour une autre construction. Il n'existe plus de nos jours.
Auberge de Hagi Niţă Pitiși.
Auberge de Hagi Niţă Pitiși.
Auberge de Hagi Petre Buzilă.
Auberge de Hagi Petre Buzilă.
Auberge de Hagi Petre Buzilă, aile.
Auberge de Hagi Petre Buzilă, aile.
Les auberges de Niculae Gh.Socol.

Constructions hors de Ploiești[modifier | modifier le code]

Mairie de Câmpina vers 1900, anciennement demeure de Zaharia Carcalechi.
Mairie de Câmpina vers 1900, anciennement demeure de Zaharia Carcalechi.
  • À Câmpina, vers 1850, la maison Zaharia Carcalechi (ro), originaire de Brașov, journaliste et éditeur. Elle devient plus tard, en 1877, la mairie de Câmpina[a 2],[d 2]. Restaurée par son fils Toma N. Socolescu vers 1880[c 1], elle est située à l'intersection de l'avenue Doftanei[9], et du boulevard central de la ville, le boulevard Carol I[10]. Elle est démolie et une autre mairie est construite sur le même lieu, en 1922[11].
  • Le palais de la famille Bărcănescu ou palatul Bărcănescu dans la commune de Bărcănești[a 2],[d 2].
  • De nombreux immeubles à Târgoviște[a 2],[d 2].

Œuvres attribuées[modifier | modifier le code]

L'absence d'archives et de traces écrites au XIXe siècle rend difficile l'attribution de certaines œuvres[e 6]. Cependant le travail de Toma T. Socolescu dans son étude historique sur l'architecture de Ploiești, et en particulier ses recherches vers 1937 dans les archives du tribunal de la ville, ainsi que dans celles de la mairie[a 17], afin de retrouver des éléments probants sur les constructions anciennes, permet d'attribuer d'autres œuvres à l'architecte. L'auteur de l'étude fait une analyse du style des bâtiments et se repose sur des témoignages de descendants[a 2],[d 2] :

Hanul Călugăru.
Hanul Călugăru.

« D'après leur architecture, d'après l'époque à laquelle elles ont été construites, et d'après l'affirmation du vieil homme V. Pitişi, fils de Hagi N. Pitişi, je peux affirmer avec certitude que ces deux auberges, qui sont indéniablement faites du même architecte, et le bâtiment de l'hôtel Moldavia, la maison I. Radovici telle qu'elle était (aujourd'hui l'hôtel Carol). la maison des frères I. et G. Radovici (aujourd'hui hôtel Europa), restaurée par mes soins, l'ancien hôtel Victoria (Fig. 65) autrefois propriété de Tane et Panait Tănescu, l'ancienne maison Panaiote Filitis sur la calea Câmpinii[7], plus tard de D. D. Hariton, — également sur la rue Câmpinii, la maison Petrache Filitis, plus tard de N. Rășcan, l'église Sfântul Spiridon, la rangée de boutiques P. P. Panțu, aujourd'hui transformée en façade, anciennement propriétés d'Hagi Jecu et bien d'autres dans le même style et de la même époque ont été construits - aussi bien les plans ainsi que l'exécution, comme il était d'usage à l'époque, par Nicolae G. Socolescu (à l'origine Socol), architecte de construction[12]. »

Nous pouvons ainsi lister les œuvres attribuées à Nicolae Gheorghe Socolescu par Toma T. Socolescu :

  • L'hôtel Moldavia, issu de la transformation d'une auberge de poste pour la famille de Nica Filip, toujours sur pieds en 1937[a 18],[d 20],[e 7].
  • L'hôtel de luxe Carol Palace après transformation de la demeure du Dr I. Radovici[a 19],[d 21]. Situé à l'intersection des strada Unirii et strada Romană. Il est détruit par les communistes dans les années 80 pour faire place à l'extension du nouveau bâtiment des télécommunications, ce dernier est à son tour abandonné dans les années 1990[f 4].
  • La maison Petrache Filitis[a 2],[d 2], sur la calea Câmpinii[7], au croisement de la strada Carpați, devenue plus tard celle de N. Rășcan. Dégradée au fil du temps par une succession d'évènements tragiques : le tremblement de terre de 1940, les bombardements américains de 1944, puis la dépossession avec les communistes, elle finit comme la plupart des maisons non entretenues ni consolidées par les communistes : détruite dans les années 1980[f 5].
  • L'église Sfântu Spiridon dans le faubourg du même nom qu'il habitait[a 2],[d 2]. L'église est consacrée le 11 décembre 1854[a 1],[d 1]. Le nom de l'architecte apparaît, parmi les bienfaiteurs, sur une pisanie (plaque de pierre gravée) située au dessus de la porte de l'église[e 8].
  • Une rangée de boutiques pour P. P. Panţu, anciennement propriétés d'Hagi Jecu, dont les façades sont transformées ultérieurement[a 2],[d 2].
  • Deux bâtiments construits par Nicolae Socol et son fils Toma N. Socolescu sur la strada I. G. Duca (devenue Romană), la première au coin avec la strada Negustori, ayant boutiques au rez-de-chaussée, et la seconde une petite maison d'habitation sur la même rue I.. G. Duca au n° 108. Sur leur frontispice, sont dessinés les deux lions retrouvés dans d'autres édifices de l'époque, le tout dans un style néo-classique délicat[a 20],[d 22]. La première maison située désormais au coin des strada Romană et de la strada Ştefan Greceanu, est toujours visible, il s'agit de l'auberge Călugăru ou hanul Călugăru. L'aile située strada Romană est bien reconnaissable[a 21],[d 23], avec sa grille d'entrée inchangée depuis l'origine, même si le fronton de l'entrée des charrettes et carrosses a été défiguré. Cette construction serait donc la seule encore existante et reconnaissable aujourd'hui à Ploiești, réalisée par Niculae Gheorghe Socol.

Héritage[modifier | modifier le code]

Influencé par les styles classiques et baroques autrichiens qu'il a pu observer à Vienne, Nicolae G. Socolescu reste un architecte néo-classique[e 9]. En Roumanie, dans le monde de l'architecture, il est parmi les premiers architectes roumains actifs, au XIXe siècle. Il participe au mouvement de modernisation du pays dans l'architecture et la construction civile[e 10]. Comme les architectes de son époque, tous formés en Europe de l'Ouest, il transmet au pays ce qu'il a vu et appris lors de son séjour à Vienne. Un style qui est d'ailleurs très prisé par les commerçants de Prahova, ses principaux clients, avides eux-aussi de s’occidentaliser[e 11] et désireux de se détacher de l'influence orientale et en particulier de celle de l'ancien protecteur : l'empire ottoman, dont le pays est alors en train de se libérer totalement. Socol marque Ploiești de son style pendant près de 100 ans (1846 à 1944), et son art, au travers de l'hôtel Carol, est encore présent jusqu'en 1980, avant la systématisation de Ceaucescu.

La quasi-totalité de ses œuvres ont été malheureusement détruites ou radicalement transformées au fil du temps, et des évènements tragiques qu'a dû traverser la Roumanie ainsi que des modernisations du XXe siècle[e 12]. La construction des halles Centrales (1935-1936) a d'abord nécessité la destruction de certaines de ses œuvres[e 13]. Ce sont les bombardements américains de 1944 qui détruisent une partie substantielle de ses réalisations, alors debout pour la plupart d'entre-elles. Enfin, la systématisation communiste donne le coup de grâce et efface la presque totalité des traces visibles de son travail architectural[e 8]. Seul persiste[13] le bâtiment de l'ancienne auberge Călugăru, à Ploiești.

Socol a toutefois posé les fondations de l'activité créatrice et novatrice de ses descendants : Toma N, Ion N. puis Toma T. Socolescu. Son aisance financière a aussi été un marchepied[e 8] pour ses deux fils qui ont repris le flambeau de l'architecture : Ion N. Socolescu et Toma N. Socolescu et marquent profondément l'architecture roumaine[14].

Magasin d'Hagi Petre Buzilă.
Magasin d'Hagi Petre Buzilă.
Plan du magasin d'Hagi Petre Buzilă.
Plan du magasin d'Hagi Petre Buzilă.
Les boutiques de Niculae Gh.Socol.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ro) Toma T. Socolescu, Amintiri[15], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol., 237 pages, (ISBN 973-86771-0-6)[16].
  • (ro) Toma T. Socolescu, Fresca arhitecților care au lucrat în România în epoca modernă 1800 - 1925[17], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol., 209 pages, (ISBN 973-86771-1-4)[18].
  • (ro) Toma T. Socolescu, Arhitectura în Ploești, studiu istoric[19], éditions Cartea Românească, Bucarest, Préfacé par Nicolae Iorga, 1938, 111 pages, référence : 16725[20]. Le livre contient une large part des chapitres rédigés (par l'architecte) pour la 'Monographie de la ville de Ploești' de Mihail Sevastos (ro).
  • (ro) Mihail Sevastos (ro), Monografia orașului Ploești[21], Editura : Cartea Românească, Bucarest, 1938, 1 vol., 905 pages[22].
  • (ro) Gabriela Petrescu, architecte à Bucarest, ARHITECȚII SOCOLESCU 1840-1940, Studiu monografic[23], Editura Simetria, Bucarest, 2024, 1 vol., 232 pages, (ISBN 978-973-1872-55-1), un livre dédié aux architectes Socolescu.
  • (ro) Lucian Vasile, historien, expert et chef de bureau à Institut d'enquête sur les crimes du communisme et la mémoire de l'exil roumain, Président de l'Association pour l'Éducation et le Développement Urbain (AEDU)[24],[25], auteur du site spécialisé sur la ville de Ploiești et son histoire : RepublicaPloiesti.net.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  • (ro) Documents officiels des institutions roumaines, dont le journal officiel roumain (Monitorul Oficial).
  • (ro) Bibliothèque de l'université d'architecture et d'urbanisme Ion Mincu[26].
  • (ro) Bibliothèque Centrale Universitaire Carol I de Bucarest[27].
  • (fr) et (ro) Archives de la famille Socolescu (Paris, Bucarest) dont un fonds photographique.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  • (a) (ro) Toma T. Socolescu, Arhitectura în Ploești, studiu istoric[19], étude historique de Toma T. Socolescu sur la ville de Ploiești, imprimeur : Cartea Românească, Bucarest, Préfacé par Nicolae Iorga, 1938, référence : 16725, 111 pages.
  1. a b et c page 37.
  2. a b c d e f g h i et j page 47.
  3. pages 37, 47, 48 et 105.
  4. page 105.
  5. Traduction du roumain d'un passage de la page 37.
  6. pages 105-106.
  7. a b et c page 48.
  8. pages 14 et 47.
  9. page 41.
  10. pages 37-38.
  11. pages 44-45 (photographie d'époque) et 47.
  12. a et b pages 42-43.
  13. Note 5 en pages 46-47.
  14. pages 42-43 et 46.
  15. page 42.
  16. pages 32-33.
  17. page 1 "CUVÂNT INTRODUCTIV", le livre est d’ailleurs régulièrement annoté des sources d'archives locales sur lesquelles s'appuie l'auteur.
  18. pages 43 et 47.
  19. pages 47 et 104.
  20. pages 51-52.
  21. Comparaison avec sa photographie disponible en page 52, aussi publiée dans cet article. Vue de la maison en 2023 sur Google Maps.
  1. pages 14-15.
  2. note 8, page 15.
  3. page 14 - Toma T. Socolescu écrit vers 1950 :
    « Mon grand-père, Nicolae Gh. Socolescu, également architecte, ayant fait ses études à Vienne, était un descendant d'une famille qui, par un ancêtre lointain, avait été anobli, en 1655, par le prince G. Rakoczy. Le document original écrit en peau de veau, en latin, avec des lettres d'or et l'emblème de la famille en couleurs, lacé et portant le sceau princier en cire rouge, est en la possession du major S. Socol, ancien maire de la ville de Făgăraş, où il vit.
    N. G. Socolescu (Socol, en Ardeal) est venu en Munténie de la commune de Berivoiu Mare, située au pied des montagnes dans la région de Făgăraș, et s'est installé à Ploieşti, avec ses cinq autres frères, - au moment de la révolution, vers 1846, - à savoir dans le faubourg de Sf. Spiridon. Pendant mon enfance et jusqu'à plus tard, existait sa maison à Culea Căleni, une maison avec un rez-de-chaussée, de forme générale carrée, en retrait de la rue et entourée d'un jardin. Il a épousé Ioana, née Săndulescu, du même faubourg, et son nom apparaît parmi les fondateurs dans les registres paroissiaux ; et comme il était d'usage à cette époque, je pense qu'il y fut aussi enterré, - bien que les recherches que j'ai faites soient restées infructueuses, - en 1872. »
    (Traduction française).
  4. page 15.
  • (c) (ro) Toma T. Socolescu, Fresca arhitecților care au lucrat în România în epoca modernă 1800 - 1925[17], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol., 209 pages, (ISBN 973-86771-1-4).
  1. a et b page 70.
  2. page 74.
  3. a b et c page 46.
  • (d) (ro) Mihail Sevastos (ro), Monografia orașului Ploești[21], Editura : Cartea Românească, Bucarest, 1938, 905 pages.
  1. a b et c page 177.
  2. a b c d e f g h i et j page 187.
  3. pages 138, 177, 187 et 214.
  4. page 214.
  5. Traduction du roumain d'un passage de la page 177.
  6. pages 214-215.
  7. a b et c page 188.
  8. pages 154 et 187.
  9. page 761.
  10. page 181.
  11. pages 177-178.
  12. page 431 : Biographie de l'homme politique ; page 422 : 'La galerie des Maires'.
  13. pages 136-137. Médecin humaniste soignant pauvres et malheureux à l’hôpital et consacrant son temps au bien commun, Il est aussi député, préfet et membre d'une commission parlementaire réformatrice.
  14. pages 184-185 et 187.
  15. a et b pages 182-183.
  16. Note 5 en pages 186-187.
  17. pages 182-183 et 186.
  18. page 182.
  19. pages 172-173.
  20. pages 183 et 187.
  21. pages 187 et 213.
  22. pages 191-192.
  23. Comparaison avec sa photographie disponible en page 192, aussi publiée dans cet article. Vue de la maison en 2023 sur Google Maps.
  • (e) (ro) Gabriela Petrescu, architecte à Bucarest, ARHITECȚII SOCOLESCU 1840-1940, Studiu monografic[23], Editura Simetria, Bucarest, 2024, 1 vol., 232 pages, (ISBN 978-973-1872-55-1).
  1. page 19.
  2. page 17 - Dimitrie Papazoglu, Istoria fondărei oraşului Bucureşti, Bucureşti, Curtea Veche, 2005, p. 59.
  3. page 17 - Constantin Stan, Şcoala poporană din Făgăraş şi depe Târnave,Volumul.I, Făgăraşul. Sibiu, Tiparul institutului de arte Grafice „Dacia Traiană”, 1928, p. 151.
  4. page 18.
  5. page 20 - « Les architectes, ingénieurs et artisans étrangers ont joué un rôle important dans l'histoire de la modernisation des Principautés.
    Parmi les quelques architectes roumains actifs dans la première moitié du XIXe siècle, il y avait : en Moldavie, Gh. et D. Asachi, Al. Costinescu, et en Munténie, Nicolae G. Socolescu, à Ploiești, Jupân Ioniță et Vitul à Bucarest, Alexandru Orăscu, avec des études à Berlin et Munich. En 1843, l'architecte de la ville de Ploiești était le Suisse Johann Schlatter, et en 1847, l'architecte de la ville était l'Autrichien Karl Hartel, l'auteur du premier bâtiment du palais de justice, de la police et du pavillon des pompiers, conçu en style néoclassique. »
    (Traduit du roumain).
  6. page 21.
  7. page 21.
  8. a b et c page 25.
  9. page 20.
  10. pages 19-25.
  11. pages 19-21.
  12. page 14.
  13. pages 20, 22 et 25.
  • (f) (ro) site RepublicaPloiesti.net, Lucian Vasile, historien, expert et chef de bureau à Institut d'enquête sur les crimes du communisme et la mémoire de l'exil roumain, Président de l'Association pour l'Éducation et le Développement Urbain (AEDU)[24],[25], Créateur (août 2009) et auteur du site consacré au passé de la ville et à son architecture.
  1. page Hotel Europa, septembre 2012 - Hotel Europa.
  2. page Cladirile Primariei din Ploiesti, août 2009 - Cladirile Primariei din Ploiesti.
  3. page Care-i treaba cu blocul „7 etaje”?, janvier 2022 - Historique et photographies : Care-i treaba cu blocul „7 etaje”?.
  4. page Palatul Telefoanelor, janvier 2011 - Histoire de l’Hôtel Carol : Palatul Telefoanelor - Informations et photos complémentaires sur les pages suivantes :
  5. page Inapoi pe Calea Campinii, janvier 201 - Photographies et histoire de la dégradation de la maison Rășcan : Inapoi pe Calea Campinii.


  • Autres notes et références :
  1. La Transylvanie en faisait alors partie.
  2. (ro) Enciclopedia Cugetarea de L. Predescu, pages 792-793, édition de 1940.
  3. (ro) Inscription de la croix située sur la pierre tombale de Răzvadu de Sus : « S'est éteinte la servante de Dieu Marula, Dame Intendante de Messire Socol, ancien Grand Intendant, fille de feu le Prince Mihai et de Dame Tudora, en l'an 1647, sous le règne du Prince Ion Matei Basarab, au mois de décembre, le 17e jour, vers la dixième heure de la nuit, calendrier solaire de la 21e année. », d'après la version roumaine faite par G.D. Florescu en 1944 à partir de la version originale en slavon : « A răposat roaba lui Dumnezeu Marula clucereasa jupanului Socol fost mare clucer, fiică a răposatului Io Mihai Voevod și a jupînesei Tudora la anul 1647 în zilele lui Ion Matei Basarab voevod în luna decembrie 17 zile spre al zecilea ceas din noapte crugul solar temelia 21. »
    (ro) FLORESCU, G.D., "Un sfetnic al lui Matei Basarab, ginerele lui Mihai Viteazul", dans Revista istorică română, XI–XII, 1941-1942, pages 88-89.
  4. Toma N. Socolescu.
  5. (ro) Johann Schlatter: cultură occidentală şi arhitectură românească (1831-1866), Horia Moldovan, 2013, Ed. Simetria, 260 pages, 326 illustrations, (ISBN 978-973-1872-26-1) - Disponible à la bibliothèque De l'université d'Architecture Ion Mincu sous la référence III 5369 Lien direct.
  6. Alexandru G. Radovici maire de Ploiești de mai 1898 à mai 1899, puis président de la commission intérimaire de février à avril 1901; Ion N. Radovici de juin 1876 à juin 1877.
  7. a b c d et e Devenue le Bulevard Republicii.
  8. Lucian Vasile, Orașul sacrificat. Al Doilea Război Mondial la Ploiești, Asociatia pentru Educatie si Dezvoltare Urbana, Ploiești, 2014 (ediția I), 1 vol., 336 pagini, (ISBN 978-973-0-17576-9) (La référence du livre est disponible sur le site du magasin Republica Ploiești) - Page 336 : photo du bâtiment juste après les bombardements américains de 1944.
  9. dénommée alors allée Telegii, puis I.C Brătianu.
  10. (ro) Historique et photographies sur le site de Câmpina TV - Câmpina, România 100. Casa Carcalechi, de ieri, primul sediu al Primăriei Câmpina, aceeaşi zonă în zilele noastre.
  11. (ro) Informations et photographies sur le site de Câmpina TV - S-a întâmplat în Câmpina, de-a lungul timpului, la data de 17 octombrie et Câmpina, România 100. Primăria din perioada interbelică, blocurile de astăzi. Autres informations sur le site de la mairie de Câmpina - photographie de la mairie après 1922.
  12. Traduit du roumain.
  13. en 2022.
  14. Cf article de Gabriela Petrescu Ion N. Socolescu et l'article Wikipedia Toma N. Socolescu.
  15. a et b Traduction : 'Mémoires'.
  16. L'œuvre est consultable :
  17. a et b Traduction : 'Fresque des architectes qui ont œuvré en Roumanie à l'époque moderne de 1800 à 1925'.
  18. L'œuvre est consultable :
  19. a et b Traduction : 'l'Architecture à Ploiești, étude historique'.
  20. Le livre est disponible :
  21. a et b Traduction : 'Monographie de la ville de Ploești'.
  22. La monographie est disponible :
  23. a et b Traduction : 'Les architectes Socolescu 1840-1940, Étude monographique'.
  24. a et b (ro) Asociația pentru Educație și Dezvoltare Urbană.
  25. a et b CV de Lucian Vasile.
  26. (ro) Bibliothèque de l'université d'architecture et d'urbanisme Ion Mincu.
  27. (ro) Bibliothèque Centrale Universitaire Carol I de Bucarest (Biblioteca Centrală Universitară Carol I).